Oh, pitié !

Sur France Inter, ce matin, on parlait de mauvais perdants. Et oui, la droite est mauvaise perdante et préfère faire fi de cette « défaite » plutôt que de se remettre en question.

Ahurissant…

Comment comprendre que les dirigeants de droite annoncent aujourd’hui, alors qu’une majorité de villes a largement glissé à gauche, que c’ est un signe de l’impatience des français qui seraient pressés de voir les autres réformes se mettre en place ? ! ! !

Comment M Sarkozy peut-il rester sur sa ligne de conduite ? M Fillon annonce qu’il faut maintenant amplifier les réformes mais qu’il faut les expliquer. En son temps, M Raffarin avait parlé de pédagogie quand les régions étaient toutes passées à gauche, (moins, deux, certes).
Mais qu’est-ce que ça veut dire ? Que les français sont tellement idiots, qu’il faut leur expliquer ce qui est bien pour eux ? Qu’est-ce que c’est que ce mépris ?

Pas étonnant que l’abstention existe avec ce genre de répliques…

Toujours sur France Inter ce matin, Claude Goasguen, maire UMP du 16ème arrondissement à Paris, déclarait qu’il fallait faire une auto-critique. Selon lui, la gauche aurait compris un fait essentiel que la droite n’a pas encore saisi. A Paris, il y a « une naissance d’une démocratie locale » !

Sans commentaire.

Peut-être que tout simplement, au lieu de draguer la population avec des idées intenables mais alléchantes pour l’électorat, la droite devrait tout bonnement se rendre compte que ses idées ne cadrent pas avec la France d’aujourd’hui.

A bon entendeur…

Comments

[chistt]

La question n'est pas forcément d'analyser la teneur des programmes politiques. Les français maîtrisent le balancier. Un coup à droite, un coup à gauche. La majeure partie des électeurs ne lisent pas les programmes.

[JV]

Avec un minimum de recul, je dirais que le scrutin était local dans les villages et petites villes, et national dans les grosses agglomérations. Les villes de plus de 10 000 habitants constituent un laboratoire plus fiable pour connaître l’état d’esprit de la population française, dix mois après l’en...lection de mai 2007.
Mais la droite a tout compris : vous n'êtes pas convaincus, tant mieux, nous allons aller encore plus loin.
De qui se moque-t-on ?