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30 mai 2008

Avis de recherche

france157

On dit toujours que les parisiens se ferment dans leur bulle quand ils prennent le métro, qu’ils sont complètement étanches à ce qui se passe autour d’eux et que l’on reconnaît le provincial parce qu'il a le nez en l’air et les yeux qui fourmillent sur les visages inconnus.
Et bien c’est une fausse idée. Les parisiens font semblant de ne rien voir mais au contraire, ils étudient beaucoup plus leurs voisins de strapontins qu’il n’y paraît. Certains tombent même carrément amoureux de la fille au chapeau ou de l’homme qui vient de quitter le wagon.
Seulement voilà, ça va trop vite, la rame est repartie, il est déjà dans l’escalator et vous êtes en train de vous engouffrer dans un nouveau tunnel en direction de la prochaine station…

Parisiens, Parisiennes, réjouissez-vous ! Tout n’est peut-être pas perdu ! Bon, il faut quand même être très optimiste et autant le dire tout de suite, la fille au foulard sera aussi difficile à retrouver qu’une aiguille dans une botte de foin. Mais… mais, un petit espoir existe désormais.
Lancez votre avis de recherche sur Internet. Avec un peu chance, elle vous aura aussi remarqué et à l’heure qu’il est, elle se torture elle aussi les méninges, n’arrivant pas à se détacher du regard doux et profond que vous avez laissé traîné sur elle deux secondes…

Connectez-vous sur la toile et lancez-vous ! Paribulle vous aide et je suis sûre que ça peut marcher. D’ailleurs, de véritables bouteilles à la mer flottent déjà sur cet océan d’espoir : « vendredi 16 mai,14h à nation il y a un moustique en train de vous piquer...on monte dans la rame, chacun regarde ses pieds...puis sourire.... et puis j'ai pas osé, vous non plus... trop bête... » ou « Je suis montée à la station Convention en queue de train. Tu étais debout et moi assise lisant le journal. J'ai levé la tête et ai croisé ton regard soutenu... J'ai baissé les yeux par timidité... Nous sommes descendus tous les deux à Saint Lazare mais tu es parti en courant ! Au plaisir de te revoir.... »

Si la personne concernée lit ces lignes, elle se reconnaîtra car elle est la seule à qui ce petit moment  de complicité fera écho.
Que de poésie dans tout le tumulte du quotidien!

Je vous souhaite de belles rencontres !


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