Fermé, en vacances
Comment ça, en vacances? Comment c'est possible? Comment je fais moi? C'est tout simplement pas possible, tout mon quotidien s'écroule si je ne peux pas pousser cette porte . Car j'en ai besoin, nous en avons besoin, tous les jours. C'est à la fois culturel, par pure gourmandise et quasi-indispensable à chaque repas. Non, non, non, mon boulanger ne peut pas fermer! Je le lui interdis! Ben oui je peux! Je peux pas? Ah? Bon. mais comment je fais, si je ne peux pas acheter son pain? Ses baguettes? Ses pains spéciaux, aux céréales ou aux fruits? Comment je fais si je n'en ai pas le matin au petit déjeuner? Comment je fais si je n'en ai pas pour étaler mon fromage? Comment je fais si le quignon ne peut pas rogner son bout de pain après le repas? Avec quoi je sauce la vinaigrette de ma salade? Et sur quoi les miettes vont tartiner leur nutela? C'est pas des vraies questions ça? Alors?
Vous me direz que je n'ai plus qu'à aller dans une autre boulangerie. Sauf que non. Si vous connaissiez le pain de mon boulanger, vous sauriez que ce n'est tout bonnement pas possible. Car son pain est bon, croquant, parfaitement cuit et avec un goût inimitable. Avant, je mangeais le pain comme ça. Maintenant, je le déguste, je l'apprécie, je le savoure. Parfois, je me demande de quoi je vais bien pouvoir l'accompagner.
Mon boulanger? Un homme dans ma vie, ça c'est sûr. Même mon chéri, il le pense! Et alors, qu'est-ce que vous croyez?