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17 novembre 2008

Salsa-bourguignon !!!

boeuf_bourguignon01

Un bourguignon, un bon bourguignon, ça se mijote, ça se prépare doucement, tout doucement, avec amour… C’est un délice pour les papilles, le nez, les yeux et l’estomac. Certains le préfèrent avec des pommes de terre à l’eau ou coupées en cubes dans un bon poêlon. Moi, j’avoue que j’ai une préférence pour les pâtes : coquillettes, souvenirs d’enfance, ou encore, je l’apprécie avec des pâtes fraîches, un délice…

Le bourguignon est le plat du froid, celui qu’on se plaît à préparer quand la rigueur de novembre arrive et nous pousse à faire ronronner radiateurs et cheminées. C’est le plat que l’on mange en jetant un œil paresseux dehors sur le ciel de neige. C’est le plat qui prédispose à une bonne sieste. C’est le plat, qui par excellence, nous plombe pour la journée. Inutile de penser faire de l’exercice après ou s’agiter à une activité trépidante, non, le bourguignon est le plat de la paresse.

Vous l’aurez compris, j’aime le bourguignon ! Et quand mon amoureux, samedi soir m’annonce qu’il va préparer un bourguignon pour dimanche midi et qu’il va commencer à le faire cuire, je salive à l’avance, (oui, j’aime manger, bon).

La soirée se passe avec douceur et nous plongeons dans un sommeil enveloppant quand, à deux heures et demie (du matin, donc !), il se réveille en sursaut, allume la lumière, saute hors du lit et hurle : « putain ! j’ai pas éteins le bourguignon !!! » Soudain, une odeur de cramé s’échappe de la cuisine et vient envahir notre chambre. Endormie, je propose qu’on ouvre la fenêtre pour faire disparaître cette odeur affreuse, je ne réalise pas encore que le repas du midi est foiré. Mais l’odeur est tenace et je décide qu’il vaut mieux mourir de froid plutôt qu’asphyxié, j’ouvre donc la fenêtre en très grand. Mais même après une ½ heure d’une aération intense et des grognements du cuisinier frileux, je décide de migrer sur le canapé car le salon n’a pas été « contaminé ».

C’est dimanche matin, je n’ai pas bien dormi, j’ai encore sommeil et en plus, je sais que c’en est fini du bourguignon… Pour couronner le tout, Monsieur est grognon et la cuisine empeste une odeur acre qui reste collée à la gorge…

Quel week-end !

 

 

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