Le petit Nicolas écarquille les yeux.

Incroyable faste en l’honneur du couple présidentiel. Même Nicolas paraît perdu parmi tout ce luxe, c’est ce que déclare Le Monde.

Je veux bien croire que la famille royale d’Angleterre doive préserver certains privilèges de luxe, même si cela va au-delà même du luxe. Je veux bien admettre que recevoir un président impose un certain protocole et nécessite qu’on sorte les jolis couverts. Je veux bien comprendre le caractère exceptionnel d’une telle visite et donc le besoin d’inviter beaucoup de convives. Je veux bien, je veux bien…

Mais enfin, à ce point ! C’est indécent, non ?

Evidemment, ce n’est pas une découverte : les richesses sont mal réparties, c’est sûr ! Mais comment ne pas avoir un goût aigre dans la bouche quand, sans même  en savoir le coût exact, on assiste à des images d’hyper-luxe, de centaines d’invités habillés en billets, de débauchage cérémonial, quand, à quelques kilomètres, ou même quelques mètres, d’autres se contentent de bien bien moins ? Que penser de tous ceux qui, même sans se trouver dans la rue, bouclent difficilement les fins de mois ? Que faisons-nous de ceux qui ne peuvent se payer de simples soins médicaux ?

L’idéal serait que cela puisse exister alors que partout ailleurs, chacun serait à l’abri de toute dégringolade sociale. Là oui ! Mais là, non ! Même  « our bling-bling president » n’en revient pas ! Il doit même se demander s'il mérite tout ça. Enfin, l'essentiel, c'est qu'il s'amuse, non?

A côté de ça, en Chine, les droits de l’homme ne sont pas respectés, et on en parle, c’est un sujet… parmi tant d’autres… parmi la pauvreté, la maladie, le rachitisme…

Moi j’ai un peu la nausée.